Annuaire des formations professionnelles et des stages de découverte

La meilleure des formations est la pratique auprès d’un autre cueilleur lors d’un stage, d’une formation ou d’une aide saisonnière.

Les formations les plus indiquées restent les cursus agricoles. Il existe des cursus longs ou des formations ciblées :

Encore peu nombreuses, les formations professionnelles qualifiantes en cueillette de plantes sauvages sont essentiellement intégrées dans des parcours de formations agricoles de la filière des Plantes à parfum, aromatiques et médicinales (PPAM), dans le cadre de la préparation au Brevet professionnel responsable exploitant agricole (BPREA) ou du Certificat de spécialisation (CS). Il faut se tourner vers les Centres de Formation Professionnelle et de Promotion Agricole (CFPPA) et les Maisons Familiales Rurales (MFR) pour ce type de cursus. Ces formations abordent principalement la culture des PPAM, la récolte en sauvage, la botanique, les transformations ainsi que la gestion d’une activité agricole. Bien qu’abordant la production et la cueillette sauvage, ces formations dédient une part bien plus importante des enseignements à la production. A noter, depuis la rentrée 2021,  a été inauguré un nouveau BPREA Paysan-herboriste (CFPPA de Nyons) qui aborde toutes les facettes du métier de petit producteur de plantes - et régulièrement cueilleur - qui transforme, commercialise et conseille son produit.

Pour des formations ciblées (législation, hygiène, transformations spécifiques, commercialisation…), il existe des propositions dans le cadre des CFPPA ou MFR (via des UCARE) ou dans d’autres organismes : Chambres d’agriculture, Association Départementale pour la Formation et le Perfectionnement des Agriculteurs (ADFPA), Centres d’Initiatives pour Valoriser l’Agriculture et le Milieu rural (CIVAM), Association pour le développement de l’Emploi Agricole et Rural (ADEAR), Fédération Nationale d’Agriculture Biologique (FNAB), le Syndicat des Simples…

Il existe en outre des formations courtes en technique de cueillette, validables ou non dans le cadre d’une préparation à ces diplômes (UCARES) et une multitude de propositions encore, dans le domaine de la transformation des PPAM et ses usages (médicinaux, aromatiques, alimentaires, tinctoriaux, cosmétiques, etc.), dont celles proposées par les écoles françaises d’herboristerie, aujourd’hui réunies en fédération (FFEH lien téléchargeable https://www.ffeh.fr/ecoles-francaises-herboristerie.php).

Cette liste n’est donc pas exhaustive, n’hésitez donc pas à vous rapprocher des ADEAR et des Chambres d’agriculture de vos départements !